Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
psychologuons.over-blog.com

CHACHNAQ : un roi amazigh à la tête de l’Egypte

Les Algériens sont de plus en plus nombreux à célébrer le nouvel an amazigh, Yennayer (12 janvier), dans un penchant manifeste de vouloir se réapproprier tout un pan de l’histoire, de la culture et de l’identité nationale forgée depuis la nuit des temps.

Le calendrier amazigh, qui est actuellement à sa 2963e année, nous plonge en effet dans l’histoire antique de l’Algérie. Le décompte aurait commencé selon les historiens en 950 avant Jésus-Christ, date de la victoire du roi Chachnaq sur le pharaon Psousennès II.

Après cet exploit militaire, Chachnaq s’installe sur le trône d’Egypte et fonde la XXIIe dynastie qui régna sur le pays pendant deux siècles. Chachnaq est issu du peuple amazigh des gétules dont on trouve des traces dans les écrits de l’Egypte ancienne dès 1250 av. J.-C

Ces écrits parlent de commerce de bétail entre les Egyptiens avec les Gétules. Les phéniciens font également références aux Gétules, en indiquant qu’un de leurs princes proposa d’épouser Elyssa, la reine phénicienne qui a fondé Carthage vers 815 av. J. -C. Les Gétules sont les descendants directs de la branche de la civilisation capsienne ayant émigré au Sahara vers 3000 ans av. J.-C. et qui ont dominé de la façon la plus certaine l’Algérie durant les 1500 ans de son antiquité.

Les historiens antiquisants, notent que les Gétules étaient de remarquables cavaliers et des nomades qui se concentraient dans les oasis du Sahara central algérien, qui n’était pas encore le désert qu’on connaît aujourd’hui

Ils auraient découvert le cheval par le biais des Égyptiens, qui l’avaient eux-mêmes découvert par le biais des peuples d’Asie centrale. Ils sont amenés à quitter petit à petit leurs terres à cause de la sécheresse progressive du Sahara, en remontant vers le Nord et en se concentrant dans plusieurs endroits notamment dans les actuels territoires Nememchas.

Pasteurs nomades et guerriers, les Gétules se sont longtemps contenté de mener des razzias occasionnelles contre les populations sédentarisées du Nord du pays tout en étant perpétuellement en mouvement. Toutefois entre le Ve et le IIIe siècle av. J.-C., leur puissante cavalerie et leur nombre impressionnant font qu’ils commencent à devenir l’objet de convoitise.
En effet, la puissante cavalerie Gétule a été de toutes les campagnes militaires du général carthaginois Hannibal dans ses guerres contre Rome, dont la première a éclaté en 264 av. J.-C. Elle figurait également dans les armées des royaumes numides, à l’instar de celui de Massinissa, qui guerroyaient soi contre Carthage ou alors contre Rome.

Forts de leur grande expérience militaire, les Gétules ont fini par négocier l’octroi de terres numides contre leur soutien aux Romains dans leur guerre contre Jugurtha. Après la défaite de celui-ci (103 av. J.-C.), les Gétules obtiennent des terres numides confisqués et commencent à se sédentariser. A la longue, la distribution des terres éparpilla le peuple Gétule, et sa sédentarisation contribua à la disparition de sa cavalerie.
Ce peuple se fondit dans les populations du nord de l’Algérie. Rome avait de cette manière réussi un coup de maître en amadouant les Gétules et en les poussant à la disparition par la sédentarisation, car il ne fait aucun doute que les Gétules auraient constitué une menace sérieuse pour la colonisation romaine en Algérie.

À partir de l’an 250 après J.-C. environ, plus aucune référence n’existent au sujet de la culture et du peuple Gétule
Photo : CHACHNAQ : un roi amazigh à la tête de l’Egypte Les Algériens sont de plus en plus nombreux à célébrer le nouvel an amazigh, Yennayer (12 janvier), dans un penchant manifeste de vouloir se réapproprier tout un pan de l’histoire, de la culture et de l’identité nationale forgée depuis la nuit des temps. Le calendrier amazigh, qui est actuellement à sa 2963e année, nous plonge en effet dans l’histoire antique de l’Algérie. Le décompte aurait commencé selon les historiens en 950 avant Jésus-Christ, date de la victoire du roi Chachnaq sur le pharaon Psousennès II. Après cet exploit militaire, Chachnaq s’installe sur le trône d’Egypte et fonde la XXIIe dynastie qui régna sur le pays pendant deux siècles. Chachnaq est issu du peuple amazigh des gétules dont on trouve des traces dans les écrits de l’Egypte ancienne dès 1250 av. J.-C Ces écrits parlent de commerce de bétail entre les Egyptiens avec les Gétules. Les phéniciens font également références aux Gétules, en indiquant qu’un de leurs princes proposa d’épouser Elyssa, la reine phénicienne qui a fondé Carthage vers 815 av. J. -C.

Les Gétules sont les descendants directs de la branche de la civilisation capsienne ayant émigré au Sahara vers 3000 ans av. J.-C. et qui ont dominé de la façon la plus certaine l’Algérie durant les 1500 ans de son antiquité. Les historiens antiquisants, notent que les Gétules étaient de remarquables cavaliers et des nomades qui se concentraient dans les oasis du Sahara central algérien, qui n’était pas encore le désert qu’on connaît aujourd’hui Ils auraient découvert le cheval par le biais des Égyptiens, qui l’avaient eux-mêmes découvert par le biais des peuples d’Asie centrale. Ils sont amenés à quitter petit à petit leurs terres à cause de la sécheresse progressive du Sahara, en remontant vers le Nord et en se concentrant dans plusieurs endroits notamment dans les actuels territoires Nememchas.

Pasteurs nomades et guerriers, les Gétules se sont longtemps contenté de mener des razzias occasionnelles contre les populations sédentarisées du Nord du pays tout en étant perpétuellement en mouvement. Toutefois entre le Ve et le IIIe siècle av. J.-C., leur puissante cavalerie et leur nombre impressionnant font qu’ils commencent à devenir l’objet de convoitise. En effet, la puissante cavalerie Gétule a été de toutes les campagnes militaires du général carthaginois Hannibal dans ses guerres contre Rome, dont la première a éclaté en 264 av. J.-C. Elle figurait également dans les armées des royaumes numides, à l’instar de celui de Massinissa, qui guerroyaient soi contre Carthage ou alors contre Rome. Forts de leur grande expérience militaire, les Gétules ont fini par négocier l’octroi de terres numides contre leur soutien aux Romains dans leur guerre contre Jugurtha.

Après la défaite de celui-ci (103 av. J.-C.), les Gétules obtiennent des terres numides confisqués et commencent à se sédentariser. A la longue, la distribution des terres éparpilla le peuple Gétule, et sa sédentarisation contribua à la disparition de sa cavalerie. Ce peuple se fondit dans les populations du nord de l’Algérie. Rome avait de cette manière réussi un coup de maître en amadouant les Gétules et en les poussant à la disparition par la sédentarisation, car il ne fait aucun doute que les Gétules auraient constitué une menace sérieuse pour la colonisation romaine en Algérie. À partir de l’an 250 après J.-C. environ, plus aucune référence n’existent au sujet de la culture et du peuple Gétule

CHACHNAQ : un roi amazigh à la tête de l’Egypte
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article