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" 𝗜𝗦𝗥𝗔𝗘𝗟-𝗛𝗔𝗠𝗔𝗦 : 𝗟𝗘𝗦 𝗗𝗢𝗨𝗟𝗘𝗨𝗥𝗦 𝗚𝗢𝗨𝗥𝗠𝗔𝗡𝗗𝗘𝗦" Said SADI le 19.12.23

" 𝗜𝗦𝗥𝗔𝗘𝗟-𝗛𝗔𝗠𝗔𝗦 : 𝗟𝗘𝗦 𝗗𝗢𝗨𝗟𝗘𝗨𝗥𝗦 𝗚𝗢𝗨𝗥𝗠𝗔𝗡𝗗𝗘𝗦" Said SADI  le 19.12.23
𝗜𝗦𝗥𝗔𝗘𝗟-𝗛𝗔𝗠𝗔𝗦 : 𝗟𝗘𝗦 𝗗𝗢𝗨𝗟𝗘𝗨𝗥𝗦 𝗚𝗢𝗨𝗥𝗠𝗔𝗡𝗗𝗘𝗦. 19.12.23
Chaque partie a méticuleusement travaillé pour avoir son lot de suppliciés. Il suffit ensuite de présenter sa marchandise sur le marché de la surenchère victimaire pour jouir de la compassion de son camp. La conspiration cynique fonctionne admirablement puisque les pro-hamas et les pro-israéliens sont désormais irrémédiablement opposés. D’un côté les Israéliens acculés à soutenir un chef de gouvernement allié à des illuminés niant l’existence même du peuple palestinien ; de l’autre, le monde musulman, aligné derrière une force obscurantiste dont on refuse de voir qu’elle a commis le 7 octobre 2023 un crime qui marquera de façon indélébile le destin d’un peuple dont elle a confisqué et dénaturé la cause.
𝗗𝗲 𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗯𝗼𝘂𝗰𝗵𝗲𝗿𝗶𝗲 ?
Netanyahu exhibe les horreurs de Hamas et l’organisation islamiste joue de ses caméras pour vendre le martyre des Gazaouis qui tombent par milliers sous les bombes de Tsahal. Les deux tragédies ont pourtant comme responsables directs ceux qui exposent goulument les affres de leurs peuples. Il est en effet aujourd’hui établi que si le premier ministre israélien n’avait pas retiré de la frontière de Gaza les troupes avec lesquelles il avait saturé la Cisjordanie – qu’il appelle toujours la Judée-Samarie – pour surprotéger des colons hystérisés par un fanatisme qui n’a rien à envier à celui des islamistes, le massacre du 7 octobre aurait pu être évité ou du moins considérablement réduit. D’un autre côté, les responsables du Hamas assument de commettre l’indicible quitte à souiller devant l’Histoire la cause d’un peuple que le monde suivait avec empathie voire solidarité quand bien même ses objectifs légitimes seraient-ils régulièrement contrariés ; quitte aussi et surtout à provoquer une réaction dont il connaissait et souhaitait la violence. La stratégie est construite avec impudence : organiser le pire pour vendre les cibles dont on a méthodiquement préparé la mort.
Le chef du Likoud cultive une radicalité nationaliste qui expose son peuple à une guerre perpétuelle dont il n’est pas dit qu’elle ne finira pas par entrainer sa perte par implosion ou épuisement général. Les mécanismes et les origines de multiples hostilités peuvent s’accumuler et engendrer l’irréparable qui peut embraser toute la région. Cette fuite en avant a une seule et unique motivation : éviter de répondre de crimes et délits dont le chef du gouvernement israélien s’est rendu coupable. La liberté d’un brigand hypothèque le destin d’une nation.
Face à cette équation triviale, l’Iran chiite dont la mollarchie vacille sous la pression d’une société réfractaire à la théocratie investit le dossier palestinien pour faire avorter un processus politique où la péninsule arabique tente, pour la première fois, de s’émanciper des archaïsmes religieux et de l’emprise américaine. Laborieux mais d’une portée géopolitique indéniable, les accords d’Abraham, dont il n’est pas juste de dire qu’ils avaient évacué le dossier palestinien, allait mécaniquement mettre sous pression le régime de Téhéran, lequel actionne ses supplétifs pour faire dérailler une dynamique de modernité à laquelle il sait ne pas pouvoir résister. La survie d’un régime tyrannique préempte l’avenir palestinien, désormais instrument de la pérennité du fondamentalisme chiite avant d’être une cause nationale.
Peu de voix s’élèvent pour resituer ces enjeux dans leur véritable dimension et quand il se trouve des esprits qui osent la lucidité, ils sont blacklistés. Lorsque la meute court, les individus suivent une trajectoire sans en connaitre le tracé ou les objectifs. Elie Barnabé, historien israélien, qui fut ambassadeur d’Israël à Paris, a récemment déclaré sur une chaine de télévision française que la solution à deux Etats devait être imposée par la communauté international car il considérait le gouvernement de son pays – qu’il accuse de forfaiture -incapable de clairvoyance. Il ajouta qu’il fallait se préparer à une mini guerre civile puisque les colons de Cisjordanie n’accepteraient pas de partir sans contrainte. L’homme convient que le démantèlement des colonies et la restitution du Golan sont des préalables de la paix. Son propos fut ignoré en Israël, toujours abasourdi par le traumatisme du 7 octobre mais, plus grave, il ne rencontra pas, non plus, le moindre écho dans le monde musulman où les élites sont conditionnées à jouer la partition sanglante du Hamas. Acquiescer à la parole d’un Juif contreviendrait à trop de règles et de tabous à commencer par un antisémitisme atavique dont peu parviennent à s’affranchir dans cette séquence où la rancœur primitive dicte le geste et la parole.
Les intellectuels rationalistes de culture musulmane ne sont pas logés à meilleure enseigne. Quand ils s’expriment en âme et conscience, ils sont soit massivement vilipendés comme traitres, impies ou apostats soit, s’ils ont de la chance, ils sont ignorés. Les anathèmes qu’essuient Boualem Sansal ou Kamal Daoud révèlent une bien triste atrophie mentale et une préoccupante pollution morale. L’écrivain franco-marocain Tahar ben Jelloun qui bouscula les convenances en écrivant que la cause palestinienne était tuée le 7 octobre ne reçut pas de réponse, du moins pas de la part des abonnés de la surenchère palestinienne. Le même mutisme fut réservé à l’islamologue Razika Adnani qui déclara en substance qu’on ne pouvait pas être anti-islamiste et soutenir Hamas. Cette chercheuse courageuse fut la seule femme à avoir dénoncé la suppression de la liberté de conscience lors de la révision de la constitution algérienne en 2020. Dans le monde musulman on ne discute pas, on n’argumente pas, on ne construit pas ; on accompagne la rue, c’est à dire que l’on cède à ce qu’il y a de pire en l’Homme : l’instinct.
Le paradoxe politique donne le tournis à tout être désireux d’instaurer cohérence et intégrité au débat dans cet environnement et, plus généralement, dans le Sud global. Des Algériens qui ont fui leur pays pour échapper à l’intégrisme relaient allégrement les slogans de Hamas quand ils ne célèbrent pas le pogrom du 7 octobre*. Entre quatre yeux ils peuvent admettre que ce crime attentera durablement à l’honneur palestinien ; mais sur un plateau de télévision ou dans un échange public, l’hystérie reprend vite le dessus. L’effet meute. Même la très laïque responsable de l’OLP Leila Shahid, dont chacun connait les convictions féministes et démocratiques, a dû, la mort dans l’âme, esquiver la condamnation du Hamas qui a défénestré des dizaines de militants du Fatah, son parti, quand il a pris le pouvoir à Gaza.
𝗟’𝗮𝗹𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗶𝗮𝗹𝗲
Les observateurs les moins contaminés par ce bellicisme primaire expliquent que le monde entrant dans un nouveau cycle historique, il ne faut pas que ce qui relève des conséquences d’une injustice historique soit interprété comme la cause d’une violence fabriquée par un Occident qui n’a pas laissé place au dialogue et à la justice.
Le système Breton-woods qui a façonné le monde post-seconde guerre-mondiale doit-il, va-t-il changer ? Assurément. Par égoïsme et cupidité, cet ordre international inique est disqualifié parce qu’il n’a pas su évoluer à temps. L’homme qui a lancé ses affidés sur le Capitole, symbole de la démocratie de la première puissance mondiale, risque de revenir aux affaires alors que la Justice de son pays le poursuit de chefs d’accusation tous plus scandaleux les uns que les autres. C’est dire le niveau de décrépitude d’un système agonisant. La question est donc de savoir si ce changement doit se faire pour plus de droit et d’équité ou en faveur du cartel de despotes comme Poutine, Xi jinping, Erdogan, Khamanei ou Modi. Là encore les discordances mentales sont saisissantes. L’urgence de la vengeance et la nécessité d’assouvir sa haine antisémite aveugle les esprits les plus sagaces du monde musulman. Ceux qui se réjouissent de l’élargissement des Brics et des alliances des régimes autoritaires dont ils attendent protection et promotion du Musulman s’enferment dans un périlleux déni. Poutine vient de dévoiler une volonté de construire une nation grand-russe – qui n’est pas sans rappeler le primat arien - où le Slave sera l’élu autour duquel doivent graviter des peuplades périphériques dont bon nombre sont des communautés musulmanes. Le rôle de bouffon assigné à Ramzan Kadirov donne un avant-gout du destin que le maitre du Kremlin compte réserver à ses sujets mahométans. Le président Xi issu de l’éthnie Huan qui écrase les autres entités chinoises a fait de l’éradication du peuple ouighour de confession islamique une urgence nationale. Le premier ministre indien revendique l’asservissement de millions de Musulmans de son pays comme condition de la suprématie indouiste qu’il revendique comme le pilier de sa politique nationale.
Ces génocides qui visent aussi, sinon d’abord, les collectivités musulmanes sont occultés par le fait que les élites arabo-musulmanes sont obsédées par la nécessité de mettre un terme à la domination du monde par le Juif. Cet objectif fantasmé vaut de prendre tous les risques, de s’abîmer dans toutes les compromissions, de céder à toutes les déraisons.
𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝗼𝗿𝘁𝗶𝗿 𝗱𝗲 𝗹’𝗼𝗿𝗻𝗶𝗲𝗿𝗲 ?
Difficilement. Il n’y a pas d’autres choix que de continuer à dire des paroles dont il faut savoir qu’elles ne sont ni attendues ni spontanément audibles. Signaler et relayer à chaque fois que cela est possible une idée ou une position saines et ceci quel qu’en soit l’auteur est une façon de permettre à l’intelligence d’exister. Accepter de participer aux échanges où se discutent les sujets identitaires, confessionnels ou nationalitaires évite l’emprise du monopole de la haine. Ils sont rares mais il y a des lieux où la raison et la contradiction peuvent encore s’affirmer. Il m’a été donné de participer à un colloque à Genève où des avis différents sur l’Afrique du nord ou le Moyen-orient ont pu s’affronter dans l’écoute de tous. J’interviendrai bientôt dans le cercle Simone Veil de Montpellier sur le rôle de la culture dans l’émergence de l’identité algérienne. J’ai eu la chance de rencontrer cette grande dame à Alger et Paris. Elle avait fait partie du panel de l’ONU quand notre pays était sommé de se soumettre aux oukases de la gauche tiers-mondiste qui proposait l’islamisme comme la panacée à nos problèmes. Contrairement à Mario Soares qui avait pourtant bénéficié des largesses de Boumediène quand il était pourchassé par Salazar et qui préconisait l’abdication algérienne, Simone Veil, avait fermement défendu le fait que l’Algérien, comme tout citoyen du monde, était éligible à la démocratie. En 2000, elle fut invitée au colloque organisé par le RCD sur la condition féminine. Je la revis dans son bureau situé près de la Place des Invalides. Nous avions noué une belle relation qui nous avait permis d’échanger dans la liberté et le respect sur beaucoup de sujets. Elle ne m’avait pas dit que jeune magistrate rescapée d’Auschwitz, elle s’était battue pour améliorer le sort des militantes du FLN détenues dans les prisons françaises.
Pourquoi ces rappels ? Pour dire aux happy fews que leur devoir de courage les oblige à aller partout où il est possible de tisser des liens. Leur propos ne sera pas lu ni analysé loyalement. Mais qu’importe. C’est un vieux militant qui parle ici et qui sait que des vérités portées par une infime minorité ont fini par s’imposer à ceux qui les avaient diabolisées et violemment réprimées. Il y a des moments où il faut se rappeler qu’avant d’être un instant d’assouvissement de la passion toxique, le présent est d’abord une substance qui structure le passé et une graine qui féconde le futur.
Si nous nous taisons aujourd’hui, nous laisserons la meute habiter nos cités et polluer nos âmes et les voraces continueront impunément de savourer les douleurs qu’ils ont infligées à des êtres qui ne demandent qu’à vivre libres et solidaires.
*𝐷𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝐻𝑎𝑚𝑎𝑠, 𝑎𝑑𝑚𝑖𝑟𝑎𝑡𝑖𝑓𝑠 𝑑𝑢 𝑑𝑟𝑎𝑚𝑒 𝑑𝑢 7 𝑜𝑐𝑡𝑜𝑏𝑟𝑒, 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑖𝑓𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑢𝑡𝑖𝑒𝑛 𝑎 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑜𝑝𝑒𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝐹𝐿𝑁 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑢𝑟𝑢 𝑎𝑢𝑥 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑜𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑔𝑢𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝐿𝑖𝑏𝑒𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙𝑒. 𝐶𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑎𝑛𝑎𝑙𝑜𝑔𝑖𝑒 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑖𝑛𝑒𝑛𝑡𝑒. 𝐷’𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑖𝑙 𝑦 𝑎 𝑢𝑛𝑒 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑒𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑚𝑏𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑐𝑎𝑓𝑒 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑐𝑡𝑖𝑚𝑒𝑠 𝑐𝑖𝑣𝑖𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑡𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑙’𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑢𝑠𝑒 𝑒𝑡, 𝑑’𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡, 𝑙𝑎 𝑣𝑜𝑙𝑜𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑢𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑔-𝑓𝑟𝑜𝑖𝑑 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑑’𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑡, 𝑠𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑣𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡, 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑠.
𝐿𝑎 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑜𝑢 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑓𝑢𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑖𝑠𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝐴𝑙𝑔𝑒𝑟𝑖𝑒, 𝑐𝑒 𝑓𝑢𝑡 𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑢𝑙𝑒𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑍𝑖𝑔ℎ𝑜𝑢𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑟𝑑 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑖𝑛𝑜𝑖𝑠 𝑒𝑛 𝑎𝑜𝑢𝑡 1955. 𝐿’𝑜𝑝𝑒𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓𝑖𝑡 𝑙’𝑜𝑏𝑗𝑒𝑡 𝑑’𝑢𝑛 𝑑𝑒𝑏𝑎𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖𝑒𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟𝑢𝑔𝑢𝑒𝑢𝑥 𝑎𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑔𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑆𝑜𝑢𝑚𝑚𝑎𝑚 𝑜𝑢 𝑓𝑢𝑡 𝑝𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑐𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑’𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑔𝑜𝑟𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑠𝑢𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑓𝑒𝑛𝑠𝑒. 𝐿𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑎𝑐𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑀𝑒𝑙𝑜𝑢𝑧𝑎, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑖𝑠 𝑎𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑙𝑎 𝑆𝑜𝑢𝑚𝑚𝑎𝑚, 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑎 𝑙𝑎 𝑠𝑎𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟, 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑙𝑜𝑛𝑒𝑙 𝑀𝑜ℎ𝑎𝑚𝑒𝑑𝑖 𝑆𝑎𝑖𝑑, 𝑞𝑢𝑖 𝑓𝑢𝑡 𝑑𝑒𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑎 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑠𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑖𝑛𝑣𝑖𝑡𝑒 𝑎 𝑞𝑢𝑖𝑡𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑖𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑏𝑎𝑡𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑎 𝑇𝑢𝑛𝑖𝑠.
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